mercredi 12 février 2014

Hoi An : matinée à la campagne

dés le matin nous partons pour un village dans les alentours d'Hoi An. le Bus nous dépose à l'entrée d'un chemin qui va nous mener à la demeure de celui ceux chez qui nous allons déjeuner. Au passage nous voyons beaucoup de ces petits amas roses que notre guide décolle de l'arbre et écrase rageusement. Ce sont des œufs d'un type d'escargot véritable parasite...
 
arrivés dans la grande maison de notre hôte nous allons boire cette boisson d'accueil au fond ce n'est pas du tapioca mais des graines de basilic dans une eau citronnée, c'est originale et assez bon. 
nous allons visiter les jardins du village. celui-ci compte 230 habitants . Chaque famille a une parcelle de 100 mètres carrés qu'elle cultive elle-même  
 
 
 
 
 femmes au champ
après le tour de ce domaine nous rejoignons la maison de notre hôte (genre chef du village)pour un massage des pieds et du dos... nos masseuses sont des villageoises qui sont très charmantes. La famille qui nous reçoit comprend le père assez âgé, paysan, sa femme passera et repassera sans se soucier de notre présence. on nous a dit qu'elle était une jeune militante communiste et qu'elle a été emprisonnée par les Vietnamiens du Sud plusieurs années et torturée et qu'elle sombre dans une espèce de démence. Le fils fonctionnaire et la belle fille enseignante ont eu l'idée de faire visiter le village aux touristes et de faire un restaurant (excellent et original)dans lequel travaillent les enfants (quand ils ne sont pas à l'école)
notre déjeuner sera succulent , jugez les entrées!! 
nous repartons dans la campagne pour reprendre le bus 
 
 
ce buffle dans son jacusi me suit pendant que je le photographie 
 cette photo n'a rien de particulièrement intéressant si ce n'est la signification de cette branche ficelée à la grille; elle indique qu'il y a dans la maison une personne qu'on ne peut visiter si on est soi-même malade (femme enceinte, petit enfant ou personne âgée) 
nous terminons notre promenade
 revenus à l'hôtel nous pouvons aller vers la plage ou prendre la navette de l'hôtel pour retourner dans la ville. Et c'est ce que mon mari et moi décidons, la ville; la plage sera pour demain matin avant de nous envoler vers Ho Chi Minh
 
 
 
 
une lumière magnifique avec ses façades jaune orangé
 
pour reprendre la navette je passe devant l'école vue plus haut espérant assister à la sortie .... c'est très drôle de voir tous ces 2-roues .

8 commentaires:

  1. Une journée bien remplie, la campagne et le soir la ville. Une belle présentation pour le repas qui avait l'air délicieux.

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  2. Comme tout cela est surprenant pour nos yeux d'occidentaux: le champignon parasite, les jardinets, le restaurant familial, l'alimentation....
    Terrible, l'anecdote de la femme devenue folle...
    Un petit air de Venise pour les dernières photos.

    Je comprends que le buffle te suive , il craint pour son droit à l'image !

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  3. Aujourd'hui promenade bucolique et aquatique...
    Les jardin individuels une excellente initiative, dans mon enfance presque tout le monde cultivait son petit lopin de terre...
    Et dire que je suis incapable même de faire pousser des radis !!! lol
    Bon weekend. A + :o)

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  4. Le soleil s'est levé et tout a changé tout d'un coup ! C'est rare que les couleurs éclatent ainsi !
    Tu as fait exprès de photographier l'idéogramme au dessus de la porte, le vietnamien s'écrivait ainsi autrefois (comme le chinois et d'ailleurs les chinois le comprennent) jusqu'à ce que je ne sais plus qui (un portugais ?) créé l'alphabet avec les accents qui est utilisé aujourd'hui et qui est plus commode.
    Je ne connais pas cet escargot nuisible, il m'étonne que les vietnamiens n'aient pas trouvé le moyen de consommer les oeufs comme nous faisons du caviar de ceux des gros-gris

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%92uf_d'escargot

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  5. A propos de l'alphabet "romanisé" :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%E1%BB%91c_ng%E1%BB%AF

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  6. Belle série variée entre la ferme et la ville. Le buffle est drôle.

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  7. Le village, avec le principe de ses parcelles cultivables, ne diffère sans doute de celui de mes grands-parents que sur la manière dont ces potagers ont été attribués à chaque famille. Je me souviens que ma tante avait un grand terrain derrière sa maison où poussaient, grâce à ses soins, tous les légumes du pot-au-feu et de la potée lorraine !

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